La mobilité durable consiste à limiter l’utilisation des voitures fonctionnant au carburant fossile. Le vélo se présente comme un des moyens par excellence d’y parvenir. Mais cet engin n’est pas seulement un moyen de transport écologique. Il est aussi assez pratique dans la mesure où il permet d’éviter les embouteillages et le stress lié. Toutefois, amener les salariés à l’adopter reste encore un vrai défi. Ceux-ci déjà ennuyés par leur vie de routine préfèrent encore aller au travail en voiture. Il est ardu alors de les convaincre. Aussi, il est primordial de faire preuve de subtilité et de ne pas forcer les choses.
Mettre en place des installations pour vélos
Avant de commencer à parler du projet aux collaborateurs et salariés de l’entreprise, il est d’abord plus judicieux de mettre certaines infrastructures. Tel est le cas des parkings de vélos qui sont d’ailleurs imposés par la législation du travail en vigueur. Aménager un parc de stationnement ne demande pas de gros investissements. Un petit espace assez large pour accueillir une dizaine de bicyclettes suffit amplement. Il est toutefois obligatoire que ce dernier dispose d’un dispositif de sécurité et un abri contre la pluie et la neige. D’autres petites installations utiles aident aussi les salariés cyclistes dans leur quotidien comme un mini-garage ou une douche pour se débarrasser de la transpiration après le long trajet.
Faire adopter l’idée du vélo par les salariés
Le vélo ne peut être imposé par l’employeur. Même si c’est le cas, ce moyen de locomotion sera utilisé comme excuse pour arriver en retard. Mieux vaut que les employés et les collaborateurs soient impliqués dans la mobilité écolo. Ils échangeront par la suite plus facilement et volontairement leur véhicule contre un beau vélo. Le mieux sera toujours de trouver des personnes qui utilisent déjà les deux roues, car ils peuvent à leur tour sensibiliser les autres.
Parler du forfait de mobilité durable
Si rien ne marche, il faut enfin évoquer cette fameuse « prime de mobilité durable ». Il s’agit en gros d’une exonération fiscale pour toutes les dépenses de trajet à la charge de l’entreprise. Celle-ci verse alors aux velotaffeurs une indemnité de 400 euros par an. La bicyclette permet en plus d’économiser du carburant, ce qui augmente le forfait.
Opter pour le vélo est un moyen pour sauvegarder l’environnement. Mais puisqu’il oblige l’utilisateur à pédaler, il peine à convaincre les salariés fatigués et inquiets de leur travail. Pour qu’ils l’adoptent, ils doivent d’abord profiter d’une belle ambiance au bureau. Mais surtout, il est primordial de les accompagner s’ils décident d’emboîter le pas.